
La première phase, baptisée « l’expansion Agricole », a vu les Grandes Plaines, une vaste étendue de prairies, connaître un essor considérable dans le développement agricole au XIXe siècle, en corrélation avec l’achèvement du chemin de fer transcontinental en 1869. Cette période a été marquée par une croissance démographique impressionnante, passant d’une population de 150 000 habitants à 4 millions d’habitants dans les États de l’Ouest.
La deuxième phase, qualifiée de « Révolution Agricole », a vu l’adoption de nouvelles techniques visant à améliorer les rendements, telles que l’irrigation massive, la mécanisation des pratiques agricoles, la formation de vastes parcelles, ainsi que l’utilisation intensive d’intrants chimiques. Ces avancées ont hissé la région au rang de l’un des principaux greniers à céréales mondiaux.
Les nouvelles pratiques agricoles ont entraîné des conséquences dévastatrices sur l’environnement notamment en remplaçant les prairies par des monocultures érosives telles que le maïs. Cette intensification agricole a déclenché des catastrophes écologiques majeures, comme le Dust Bowl dans les années 1930 largement causé par l’activité anthropique. La conséquence de ces catastrophes à répétition a entrainé une migration massive de la population rurale des grandes plaines vers les grandes villes, en particulier vers la Californie.


