La conquête de l'Ouest
La colonisation de l’ouest du continent commença en 1804 avec les premières expéditions ordonnées par le président américain Thomas Jefferson ayant pour but de rejoindre l’océan Pacifique. Par la suite le gouvernement américain lança une multitude de d’expédition militaire et scientifique vers le Pacifique. Les grandes plaines deviennent alors un enjeu stratégique et géopolitique important pour la jeune nation américaine. Dans les années 1830-1840 l’idéologie d’une « terre promise » germa dans les esprits des colons dicté par un « droit divin du peuple américain à coloniser le Grand Ouest ». De plus en plus de colons viennent alors s’installer dans les grandes plaines ou dans le Texas à ce moment-là étant un territoire mexicain. Le Texas proclame alors son indépendance en 1835 et à la suite des guerres entre les Etats-Unis et le Mexique en 1845 et 1847 le Texas et la Californie deviennent des états américains. Après l’annexion de la Californie et la découverte d’importants filons d’or sur la cote Pacifique de nombreux colons traversent les grandes plaines rêvant de faire fortune en Californie : c’est ce qu’on l’on appelle la ruée vers l’or. L’invention du télégraphe en 1861 facilita grandement les communications avec l’Est du continent et la première ligne de chemin de Fer transcontinental reliant l’Ouest et l’Est du continent fut construit en 1869. La guerre de sécession(1861-1865) mis en pause temporairement la conquête de l’Ouest mais elle repris dès la fin de la guerre.
Carte de la ligne de chemin de fer transcontinental :
La construction de la voie ferrée dans le Nebraska (1860) :
En 1862 le « Homestead Act » est promulgué, celui-ci organise la distribution de terres gratuites aux agriculteurs qui désirent devenir propriétaire et il accorde également des concessions aux compagnies ferroviaires afin de développer le réseau ferré américain. Les grandes plaines étaient jusqu’à là des terres de seconde zone comparé a la colonisation de la cote Pacifique, mais avec le « Homestead Act » les troupeaux de bison laissent place petit à petit aux nombreux agriculteurs américains. Le « Homestead Act » symbolise bien l’idéal de Thomas Jefferson de faire des Etats-Unis une nation de petits propriétaires agricoles. Tout le centre et l’Ouest américain vont être peuplé selon ce schéma, on estime que 69% du territoire américain a été divisé selon ce système. Les grandes plaines deviennent alors un territoire agricole important pour la nation américaine qui encore aujourd’hui assure une forte productivité agricole. Mais cette colonisation des grandes plaines a entrainé de nombreuses guerres avec les tribus autochtones dont une des plus connus et la guerre contre les sioux en 1862. Les combats particulièrement violents continuent jusqu’en 1890. Cette succession de conflits avec les nombreuses tribus autochtone est souvent référencer à « la guerre des plaines ». A la fin du siècles les tribus amérindiennes vaincus sont alors relégués dans des réserves, la guerre a était dévastatrice pour eux perdant une grande partie de leur population et leur terres ancestrales.